Pour aider une personne malade d’Alzheimer à conserver et développer des activités culturelles, de loisirs ou pour construire le projet culturel d’un établissement, la démarche devrait partir de l’analyse des habitudes culturelles des personnes avant même qu’elles entrent dans une problématique de perte d’autonomie et/ou de vie en institution d’accueil ; nous devrions partir de la personne, de ses besoins, de ses droits et non des activités déjà existantes ou pressenties ou des habitudes d’intervention des professionnels. Par ailleurs, dans le cadre de leur citoyenneté, les personnes malades d’Alzheimer doivent bénéficier des budgets, des moyens culturels mobilisés au service de toute la population.
Une grande diversité de besoins à prendre en considération.
- S’informer, se distraire et se cultiver au quotidien,
Il s’agit là d’un point essentiel, souvent négligé, car il n’entre pas toujours à proprement parler dans la notion d’activités (avoir un bon contrôle de sa radio, de son téléviseur, avoir un accès aux journaux, à des revues, des livres etc. par-delà des handicaps divers).
- Loisirs ponctuels festifs et conviviaux,
Jeux, repas, apéritifs, cafés, thé dansant, etc.
- Sorties culturelles et de loisirs,
Musées, théâtres, cinéma, sites et monuments, etc. (sorties ponctuelles, régulières, de proximité, séjours touristiques, etc.)
- Spectacles et animations au sein d’institutions d’accueil,
Dans des espaces culturels équipés, dans le jardin ou le parc de l’établissement, dans les chambres, etc.
- Pratiques artistiques, culturelles, de loisirs,
Activités de musique, d’arts plastiques, d’écriture, etc. au domicile, au sein d’un établissement culturel, sanitaire ou médico-social